Poèmes de la terre
Poèmes de la terre, poème, Brazzaville (Congo), Éditions littéraires congolaises, 1980, 16 p.
Première manifestation littéraire de Marie-Léontine Tsibinda. Poèmes de la terre constitue une somme de chants de célébration de son enfance passée entre Girard, son village natal, Dolisie, la ville du début de sa scolarisation et Brazzaville où adolescente, l’auteure a entamé le périple du collège jusqu’à l’univesité. Le titre en soi fait écho aux Poèmes de la mer de Jean-Baptiste Tati-Loutard.
Mayombe
Mayombe, poèmes, Paris, Saint-Germain des Prés, 1980, 58p, préface de Simon N’TARY.
Deuxième somme poétique de Marie-Léontine Tsibinda, Mayombe représente un approfondissement de la célébration du pays natal, de même que cette somme ouvre sur une réalité de l’altérité humaine plus concrète et formatrice. Selon Simon N’TARY l’auteure est comparée à une tourterelle « qui annonce le jour chez nous avec son cri si caractéristique en deux temps : « Coucou / coucou-coundi ! / Coucou/ coucou-coundi ! » et le préfacier de poursuivre que Marie-Léontine Tsibinda « est aussi bien à l’aise comme paysagiste où elle excelle, que comme impressionniste où elle communique sa sensibilité (…) »
Une lèvre naissant d’une autre
Une lèvre naissant d’une autre, poèmes, Heidelberg-Brazzaville, Éditions Bantoues et P. Kivouvou, 1984, 57 p.
Troisième somme poétique de l’auteur. Ce livre est pour l’essentiel dédié à l’enfance et à la maternité car l’auteur venait d’être élevé au statut social de mère.
Demain un autre jour
Poèmes, Paris, Éditions Silex, 1987, 48 p.
Quatrième livre de Marie-Léontine Tsibinda, ce recueil de poèmes fait dire à l’éditeur que l’auteure y incarne une voix qui se saisit de son vécu et de son histoire en relation avec le livre du monde. Ainsi, pour Paul Dakeyo dans Demain un autre jour « (…)une femme aux visages multiplies et au regard séduisant et troublé se raconte tout en vivant ou en revivant les épisodes d’une histoire collective. Parée de son éclat, transfigurée, elle marche sans relâche sur des chemins rocailleux, la lumière seule sertissant son front. Ardente et téméraire, elle échappe aux prises de la peur et du désespoir. Superbe, elle s’insurge contre les donneurs de mort et célèbre la mémoire de corps blessés et sacrifiés.
L’oiseau sans arme
Poèmes, Jouy-le-Moutier, France, Bajag-Meri, 1999, 53 p. ill. de Michel Hengo.
Cinquième recueil poétique de Marie-Léontine Tsibinda et premier livre publié après son mariage, L’oiseau sans arme, représente la part de la vie heureuse d’une mère, ses enfants, et l’innocence d’un Éden urbain partagé. C’est que l’essentiel des textes a vu le jour bien avant les années de guerre du 5 juin 1997 et du 18 décembre 1998.